Dead Until Dark
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 •• Cailean ▬ Enemy of mine, I'm just a stranger in a strange land.

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Cailean S. Hindley

Cailean S. Hindley


Messages : 15
Date d'inscription : 16/04/2010

•• Cailean ▬ Enemy of mine, I'm just a stranger in a strange land. Empty
MessageSujet: •• Cailean ▬ Enemy of mine, I'm just a stranger in a strange land.   •• Cailean ▬ Enemy of mine, I'm just a stranger in a strange land. I_icon_minitimeJeu 22 Avr - 0:13

Nom : Son vrai nom est Van Haren mais tout le monde le connait sous le nom Hindley.

Prénom :
    Cailean Sidney (Sid). Lorsqu'il rencontre une personne, il se présente sous son deuxième prénom, enfin le diminutif de celui-ci : Sid. Oh non, il adore son prénom Cailean mais seul son entourage a le droit de l'appeler Cailean. Parfois, il autorise même ces personnes à utiliser le surnom Caï. Mais ces personnes sont vraiment rares... Ah oui, son VRAI prénom est Shane.


Age : Vingt-sept ans.

Présentation Physique :
    On ne peut pas dire qu'il n'a pas été gâté par la dame nature celui-là... Un visage angélique, une chevelure brune qui contraste parfaitement avec sa peau diaphane. Un regard profond bleu océan qui brille d'une lueur dantesque, se mélangeant à une once de folie. On ne le voit sourire qu'ironiquement, ce n'est pas vraiment sa tasse de thé. Voilà pourquoi parfois, ses lèvres ne forment qu'une ligne droite et parfaite. De taille moyenne pour un homme, avec un corps assez mince, pas trop musclé, dans le juste milieu. Mais en ayant tout de même une force physique très avantageuse. Quelque peu androgyne, les vêtements de Cailean sont la plupart du temps, moulants et en cuir. Il n'a jamais apprécié les couleurs, portant toujours du noir. Parfois, il ne porte rien du tout, alors... Ses vêtements sont toujours de très bonne qualité. En tout cas, Cailean fait très attention à son apparence. Un côté très rock tout de même, tout en restant classe et élégant. Des rosaires de différentes formes sont toujours accrochées sur lui : à son cou ou sur ses vêtements. Même si depuis un certain temps, Cailean a laissé de côté sa religion, délaissant par la même occasion, ses nombreux accessoires qui représentent ladite religion.
    En dehors de son aspect, quelques stigmates sont présentes sur son corps. Comme la marque sur son bras gauche, un prénom "Daphné", celui d'une jeune femme qu'il a connue autrefois. Cette marque a été faite quelques années après sa fuite. Il eut le malheur de croiser la route d'un cutter... Et le résultat est impressionnant. Cette scarification est impressionnante, et surtout, énorme. Elle est présente sur tout le long de son avant-bras, et le prénom en lui-même est entouré par quelques traits difformes. Mais il n'y a pas que ça, comme marque sur son corps. Lorsqu'il était adolescent, Cailean ne pouvait s'empêcher de se scarifier le corps, quelque soit l'endroit. Mais son corps n'est pas scarifié partout ! Encore heureux. Seulement, on ne peut pas dire qu'il a été heureux vu ces marques, assez nombreuses pour témoigner son malheur, mais pas assez pour laisser croire qu'il avait ce mal-être en lui et qu'il voulait se suicider.


Caractère :
    Il se considère comme un névropathe paranoïaque qui ne voit que douleur et souffrance dans ce monde. Monde qu’il dénigre chaque jour montrant son amertume par ses paroles ou ses actes. Il considère tout le monde inférieur à lui, allant jusqu’à considérer ces personnes comme des déchets de l’Humanité qu’il faudrait à tout prix exterminer. Quelque peu mégalomane sur les bords aussi. Son âme est putride, n’ayant que des commentaires caustiques prêts à blesser quiconque. On ne pourrait trouver la raison exacte de son côté malsain. Après tout, Cailean enfin…Shane, a eu une enfance banale. Il n’a jamais manqué de rien. Est-ce la faute de ses accointances lorsqu‘il était adolescent ? Ou ça lui est venu tout simplement du jour au lendemain, cette envie de blesser son entourage ? Dès son plus jeune âge, il a toujours manié l’art de la manipulation à merveille. Ce qui a causé certains soucis. Autrefois il apparaissait aux yeux des adultes tel un enfant modèle, même si derrière leur dos, c’était un enfant pourri-gâté qui profitait de tout le monde. L’hypocrisie est un vice certes mais utilisée par Shane, elle devient une horrible qualité.
    Autrefois, il mentait beaucoup, utilisant le mensonge tellement efficacement et proche de la vérité, pour que la vérité elle-même devienne le meilleur des mensonges. Il lui arrive de mentir encore sur certains faits, pour mieux arriver à ses fins. Le fait que son passé le hante depuis tant d’années n’améliore pas les choses. Au contraire. Il a cet homicide sur la conscience. Même lorsqu’on lui a tiré dessus -personne ne sait qu‘en vérité, ce n‘était pas le vrai Cailean Hindley assis sur cette chaise- il n’a pas réellement échappé à la mort elle-même, devenant un pauvre homme hanté par son passé. Il doit absolument éviter que l’on découvre son passé, même s’il n’est plus vraiment de ce monde. C’est aussi une satisfaction personnelle car même si après cette histoire, il a dû survivre au mieux qu’il pouvait, il ne peut s’empêcher de penser que son acte lui a été bénéfique et libérateur. Autant dire qu’il ne regrette pas ses actes ! Ce qui monte une folie drastique qui masque parfaitement sa gentillesse tant refoulée. À vrai dire, il lui arrive d’être sympathique mais c’est très rare. En fait, il faudrait surtout éviter de le contrarier car son côté malicieux pourrait trouver des subterfuges étonnants contre vous. Pour résumer : Shane Van Haren est en fuite alors que Cailean Hindley est mort.


Histoire :

        Chapitre 1 — Bloodthirsty criminal.



    Nul ne peut porter un masque très longtemps. Malgré le fait que je sois entouré de toutes ces personnes qui ne cessent de m‘idolâtrer, ce n’est pas assez divertissant… Ou plutôt, jubilatoire peut-être. Néanmoins, c’est tout de même agréable de se dire que ces personnes sont prêtes à tout. Comme si j’étais le Bon Dieu en personne ! De moi, émane une once de folie, n’est-ce pas ? Je suis tout à fait d’accord, mais cela n’est en rien dérangeant. Tout le contraire évidemment. Ma « folie » me conduit à considérer ces personnes comme des déchets de l’Humanité, comme des serviteurs en porcelaine dont même un seul cri de ma part pourrait détruire tout. De plus, ces personnes ne me contredisent jamais, alors pourquoi ne pas profiter ? Parfois il m’arrive de les considérer aussi comme mes « amis » car je leur demande quelquefois leur avis sur ce que le groupe devrait faire. Eh bien oui, c’est une sorte de garantie, comme ça, je sais qu’ils pensent compter énormément à mes yeux. Ils peuvent penser ce qu’ils veulent, du moins, moi-même je sais que ce n’est aucunement vrai. Il y a quelques semaines, le plus jeune du groupe -dix-sept ans- a proposé une visite dans une chambre à gaz. Mais cette fois-ci, j’ai choisi la connerie. Une connerie qui pourrait mener à un meurtre, du moins indirectement bien sûr. Enfin, c’est-ce que les membres du groupe pensent, hormis moi. J’en avais réellement marre de ces enfantillages, de ces mièvreries affligeantes. Il fallait une idée distrayante et jouissive. Et moi, je l’ai eue. N’est-ce pas magnifique ça ? Tout le groupe entier entourait cette misérable table, notre groupe ne comptait que six personnes. La pièce où nous nous trouvions était faiblement éclairée, et une espèce d’odeur de rouille émanait des murs de métal autrefois. Une autre odeur de métal semblable à l’autre suintait des murs, probablement celle du sang qui sait…
    Ces personnes étaient excitées et angoissées, moi y compris mais seulement excité évidemment. Les regards des trois filles brillaient d’une lueur de détresse malgré leur excitation. Parfois, une des seules filles citait incessamment « Pas moi… » tel un leitmotiv horripilant.
    Puis, ma voix rauque résonna dans toute la pièce, et d’une main tremblante, je vis cette fille assise en face de moi, prendre cet objet lourd dans ses mains. Son regard se voila durant de longues secondes, voire minutes peut-être. Puis très lentement, elle approcha le flingue à sa tempe et attendit . Mon regard ne la quittait pas, je savais très bien qu’elle n’allait pas le faire. De longues minutes s‘écoulèrent encore et encore lorsqu’une voix féminine arrêta un instant les tremblements de cette fille.

      « Mais Shane ! Putain, tu te rends compte que ta copine va peut-être se tuer ?! Ce jeu n’est plus marrant ! »


    Je sentais mes lèvres s’étirer en un sourire carnassier, et mon regard la foudroya sur place. À vrai dire, ces imbéciles n’ont jamais eu le droit de s’opposer à mes idées de génie alors que moi, en toute bonté, je leur accordais parfois le loisir de choisir un autre lieu. Néanmoins, cette énergumène comprit vite qu’elle devrait se taire, car mon regard ne voulait plus quitter la jeune femme en face de moi. Daphné. Et puis, instinctivement, ses tremblements reprirent et je vis une larme couler le long de sa joue droite. Tous les autres la regardaient faire, sachant parfaitement qu’aucune de mes idées n’était discutable, ils étaient tous à mes pieds. De plus, j’avais instauré quelques règles, du moins, qu’une seule règle importante : si le joueur n’a pas assez de cran pour tirer, quelqu’un d’autre s’en chargera à sa place. Et elle savait certainement qu’elle n’aurait pas le courage pour le faire mais elle ne lâchait pas pour autant l‘arme.
    Mon sourire carnassier n’avait pas quitté mon visage, il s‘était transformé en un sourire drastique. Je savourais, j’exaltais, ce plaisir d’avoir tous ces crétins congénitaux à mes pieds. Je pouvais faire d’eux ce que je voulais !
    Brusquement, l’objet métallique glissa sur la table, et la jeune femme blonde se mit à sangloter et personne ne faisait et ne disait rien. Délicatement, j’ai enlevé ma main de la poche de mon pantalon, et je lui ai fait signe d’approcher et de s’asseoir. Avec une lenteur affligeante certainement dû à la peur, elle se leva de sa propre chaise pour s’asseoir sur mes genoux tout en me regardant fixement. Elle cherchait sûrement une once de regret, de culpabilité, de peur dans mon regard. Mais il n’y avait qu’une lueur dantesque semblable à ma folie. Et d’une main assurée, je lui caressais le dos pour qu’elle cesse ses sanglots car ça en devenait aberrant, puis d’une légère pression sur sa nuque, son visage s’approcha et elle s’empara de mes lèvres dans l’espoir de me convaincre de ne pas faire ce que ma conscience attendait depuis longtemps… Ce fut un baiser sauvage de ma part, et rempli de désespoir de la sienne. Quand je le rompis, un coup d’œil sur mon voisin de gauche me prouva que le baiser ne lui avait pas du tout plu… Sans attendre plus longtemps, un ordre sortit de ma bouche et mon voisin s’empara du flingue et me le tendit.

    Personne ne pouvait se douter que la seule et unique balle était réservée à Daphné, ma copine du moment. Car lorsque le pistolet entra dans sa bouche violemment, sans hésiter, j’ai appuyé sur la gâchette. Mon corps entier s’est retrouvé en sang, même les parties recouvertes ou non de vêtements. Aucune des personnes n’avait le droit de quitter ce cercle et d’aller appeler les flics, j’avais énormément insisté sur le fait qu’ils étaient tous impliqués de la tête aux pieds. Puis, c’était la règle importante du jeu. Tant pis, je n’avais aucun regret. Néanmoins, ce meurtre ne leur convenait pas, car après que le corps ait glissé de mes bras, tout le monde avait fui. Je savais que je ne pouvais rester ici, malgré ma certitude que personne ne parlerait de cela. Moi j’ai voulu rester dans cet endroit encore quelques heures, il fallait que je réfléchisse dans ce que je venais de m’embarquer, même si je ne regrettais rien. Il ne m’a fallu qu’une demi heure, car le jeune homme pour qui j’avais énormément de respect revint aussi vite, chargé de sacs de voyages apparemment. Ensemble, nous avons enterré le corps dans un jardin d’une maison non habitée de la Philadelphie. À cette époque, j’habitais encore là-bas, enfin comme tous les autres. Mais personne ne se doutait de ce que je trafiquais avec mes copains. Pour eux, nous étions un groupe d’amis sympathique. Malheureusement, ça aurait été un peu trop suspect que je disparaisse juste après la disparition de Daphné. Pour la peine, Josh me certifia que personne ne découvrirait quoique se soit, car ça aurait très bien pu être une sorte de voyage entre amoureux. Mais, il ne faut pas se voiler la face, quand ils découvriront le corps, tout le groupe se fera interroger, tant que ce n’est pas fait, je peux voyager un peu partout. Dès mon départ, j’ai changé immédiatement d’identité, autrefois je m’appelais Shane Van Haren, mais à présent, je m'appelle Cailean Hindley.

        Chapitre 2 — I will never regret.



    Disparaître n’a pas été facile. Honnêtement, je pense que j’aurai mieux fait de rester en Philadelphie. Je n’avais que dix-neuf ans, et je ne pouvais rien faire. Avant ma fuite, j’allais dans une université, voulant entrer dans une grande école d’art dramatique. Mais je dois admettre que je ne regrette pas mes actes. Oh oui, j’ai peut-être tué qu’une seule personne, mais à vrai dire, j’ai fait bien pire. Franchement, je ne sais pas comment on se débrouillait pour toujours sortir clean d’une quelconque histoire glauque. Parce que la plupart du temps, on était vraiment coupables. Mais on passait pour des anges aux yeux des habitants. Bon c’est vrai que personne n’avait encore découvert nos manigances. Une fois, je me suis amusé avec une fille qui m’idolâtrait grotesquement. Elle me suivait partout, et essayait de ressembler plus aux personnes que je fréquentais. En fait, je dois admettre que c’était la seule personne qui me connaissait à quelques détails près. Elle savait exactement quelle était ma réelle orientation. J’avais beau avoir des copines ou des copains, mais les filles ne m’intéressaient pas du tout. Je m’amusais avec elles tout simplement. Or, cette fille a réussi à deviner tout ça en espionnant tous mes faits et gestes. Même si je ne lui avais jamais parlé, j’étais certain qu’elle savait tout. Tout simplement parce que plus les jours passaient, plus elle perdait ses traits féminins. À vrai dire, ça ne m’avait pas plu du tout. Mais je m’amusais avec elle aussi. Je lui faisais croire que je m’intéressais un tant soit peu à elle, mais j’avais un autre plan en tête. Et un jour, j’ai allumé ces feux d’artifice qui ont décollé du sol vers la petite cabane où se trouvait cette fille. La pauvre a perdu la vue, et a hérité de très jolies stigmates de surcroît.
    Relater toutes les saloperies que j’ai fait subir à des personnes innocentes serait vraiment très long.

    Je trouve ça drôle d’habiter dans un minuscule squat à Amsterdam au Pays-Bas, car j’ai toujours été habitué au grand luxe. Comparé à la baraque de mes parents, ce squat ne fait vraiment pas le poids. Mais le squat n’est pas si mal. Au début, c’est vrai que j’avais vraiment galéré pour trouver un endroit où dormir. Déjà, je ne parlais même pas le néerlandais. Alors trouver un toit a été dur. J’ai passé quelques semaines, voire mois, dehors avec d’autres alcooliques ou drogués avec qui je parlais en anglais, et eux m‘apprirent le néerlandais. Ça avait un petit côté charmant car l’un des mecs avait réussi à me trouver des bouquins à lire. Je trouvais ça drôle, le drogué qui ne pouvait se passait de bouquins et de cocaïne. Ce que je trouve totalement antithétique. À vrai dire, je me sentais bien avec eux, c’était sympathique. Mais finalement, avec Eliott, le drogué, on a trouvé un minuscule squat en plein cœur d’Amsterdam. La ville réputée pour la débauche et des produits illicites en tout genre. Eliott et moi avons été obligés de trouver du travail. N’importe lequel. Lui, il avait vingt-deux ans déjà, moi je venais d’avoir vingt. Et à vrai dire, on ne pouvait rien trouver d’« intellectuel ». Du coup, Eliott a été engagé en tant que barman dans le club « No Man’s Land » et moi…je faisais la catin. Je ne vais pas justifier mes actes, en tout cas, c’était le seul job libre qu’il y avait dans ce bar parce que Eliott ne voulait pas que je travaille autre part. Certes, avec Eliott, on ne se connaissait pas, mais en cohabitant avec lui, j’ai réussi à découvrir qu’en s’attachant autant à moi, Eliott devait constamment rester avec moi. Moi ça ne me dérangeait pas. Je m’en foutais à vrai dire, parce qu’Eliott était un très bel homme sympathique et il me rappelait mon ancien amant Josh en fait. Le job que j’avais réussi à obtenir me convenait. Passer du temps avec des hommes n’était en rien dérangeant. Et puis, je gagnais beaucoup plus qu’Eliott ! Simple satisfaction personnelle d’être toujours le meilleur en tout.
    Ma fuite n’a créé qu’un enfoncement sans fin de débauche. Je ne saurai donner un nombre exacte du nombre de personnes qui sont passées avec moi derrière le rideau en velours. On peut penser que seuls les hommes sont débauchés, alors que la pire débauche est celle des femmes. Alors, les femmes comme les hommes, passaient derrière le rideau en velours avec moi.


        Chapitre 3 — Life is just a game.



    En fait, je dois avouer que pour la première fois de ma vie, quelqu’un m’a roulé. D’habitude, je baratine tout le monde pour arriver à mes fins, mais là quelqu’un d’autre m’avait baratiné. Eliott. Il m’avait fait croire qu’il avait certains problèmes psychologiques, qu’il devait constamment être avec quelqu’un de proche, comme moi. Et je l’avais cru moi. Mais en vérité, Eliott m’utilisait juste pour l’argent. Enfin, pas que pour ça. Il devait énormément d’argent à certaines personnes. Le pire, c’est que j’ai appris le fin mot de l’histoire par un inconnu qui était venu dans le squat, me réclamait de l’argent. Et depuis que cet inconnu est venu, je n’ai plus revu Eliott. Je ne sais toujours pas ce qu’il est advenu de lui. Mais ce que j’ai trouvé dans ses affaires m’a vraiment mis en colère. Non seulement Eliott continuait à se droguer, mais il savait très bien qu’on lui avait détecté une tumeur cancéreuse. Il s’est bien foutu de moi, maintenant, qu’il crève où qu’il soit.
    À la suite de cette soudaine découverte sur Eliott, c’est-à-dire, six mois après qu’on ait été embauchés, un homme me paya plus qu’il ne devait. En plus de l’argent qu’il m’avait donné, il m’avait aussi proposé de gérer l’un de ses clubs. Toujours à Amsterdam. C’est vrai que j’aurai dû faire attention, et ne pas me laisser faire avec un inconnu. Mais j’avais besoin de fric. Encore. Je n’étais pas stupide, je savais qu’il m’avait demandé cela pour m’utiliser comme un vulgaire pion. Et d’un côté, je m’étais dit que ce club était assez réputé donc je ne devais pas avoir de sérieux problèmes.
    C’était faux. Cet endroit de débauches était plongé dans les dettes de la tête aux pieds. Mais le plus étonnant, c’est que j’ai réussis à travailler dans cet endroit horripilant durant…six ans à peu près. J’admets qu’au début, je baignais dans le luxe, comme en Philadelphie. Finalement, ce que je pensais être une vie normale, voire une vie de rêve, n’était en fait qu’une simple illusion. Et je m’étais fait avoir. Enfin de compte, durant toutes ces années, je n’ai rien fait de spécial, gérant une boîte où venaient des habitués pour rencontrer des femmes que l‘on qualifierait de « chaudes ». Ces femmes étaient de tout âge ! Il y avait évidemment, des jeunes filles non vulnérables ni innocentes. Ces filles étaient loin d’être pures ! Sous les ordres de Monsieur Nathanaël, le club n’embauchait que des femmes en tant que catins ou de simple strip-teaseuses.

    Et puis j’avais un personnel à mon service. Pour être franc, je considérais ces personnes comme des domestiques. Sauf peut-être ces filles et Duncan. Celui-ci me suivait partout, il m’obéissait vraiment comme s’il était mon animal de compagnie. Mis à part son côté soumis, je dois avouer que j’avais du respect pour cet homme. Il n’avait que vingt-trois ans et pourtant, dans son regard, on pouvait voir à quel point il paraissait vieux. En fait, je ne l’ai jamais vu sourire. C’était un homme qui savait se faire discret. Il ne s’imposait jamais, mais lorsqu’il le fallait, il donnait son avis. C’était sans doute son regard qui me fascinait le plus. C’était à la fois hypnotisant et charmant. Je ne sais plus comment je l’ai rencontré, mais après que le boss, Monsieur Nathanaël m’ait embauché en tant que gérant, Duncan était venu réclamer un poste. Il m’avait dit qu’il se dévouerait corps et âme pour m’aider à sortir ce bar miteux de cette galère. Et finalement, le seul poste que j’avais à lui attribuer était celui de « secrétaire ». Mais au fil du temps, Duncan devint plus que ça. Je lui demandais souvent son avis sur certaines décisions, mais je savais aussi que lorsqu’il n’était pas d’accord, il se la fermait. Soit il était d’accord avec moi et qu’il chantait mes louages, soit il trouvait mes idées horripilantes et donc, se taisait. Après tout, n’oublions pas que même avec une autre personne au dessus de moi, JE gérais le bar.


    Sinon, j’aimais bien ces filles. Elles m’obéissaient comme cette gamine de Daphné que j’ai tuée. En même temps, elles ne pouvaient pas vraiment me contredire. Je dois avouer que seule la jolie Michelle ressemblait physiquement à Daphné. À vrai dire, j’avais retrouvé cette ambiance avec ces filles, comme autrefois, avec mes autres amis. Mais là, j’étais leur chef. Et elles bossaient pour moi. Mais même si certaines de ces filles avaient du succès, ça ne permettait pas de faire disparaitre certaines dettes. Il m’arrivait parfois, de me dire que je pourrais très bien me casser du jour au lendemain. J’ai été un expert dans ce domaine, je le suis toujours d‘ailleurs. Mais il ne faut pas contrarier mon « boss ». Et je ne voulais vraiment pas le contrarier. Je devais juste accepter mon sort tel quel en fait. Mais ça ne voulait pas dire que je ne profitais pas de ma vie… Oh loin de là. Ce que je faisais ? Eh bien je profitais de la vulnérabilité de certaines filles pour arriver à mes fins. Et puis un jour, j’ai eu une brillante idée, quelques semaines auparavant. Et l’une de ces filles m’a permis de mettre cette idée en place. Une fille qui paraissait vraiment jeune, d’à peu près quatorze ans mais qui en avait bien évidemment plus : dix-neuf ans je crois. Mais j'en avais rien à faire de son vrai âge, ce qui comptait était son apparence de jeune fille de quatorze-ans encore effarouchée et tellement vulnérable.
    Premier ingrédient : une jeune fille. Deuxième ingrédient : une caméra. Troisième ingrédient : une chambre. Quatrième ingrédient : un homme. Et vous obtiendrez le résultat de cette brillante idée ! Ma jolie Michelle passait des nuits de folie avec certains hommes qui demandaient…des filles très jeunes. Oh oui, c’est interdit. Mais eux ne savaient pas que tout était filmé…et falsifié. En fait, ma jolie Michelle présentait son acte de naissance -falsifié certes mais personne ne le savait- à la caméra de la chambre où l’homme devait arriver, et elle disait d’une voix émoustillée :

      « Mr Hastings m’a dit qu’il n’aimait que les filles de quatorze ans…j’espère que je vais lui plaire. »


    Et évidemment, toutes ces cassettes montrant une enfant faisant l’amour avec un homme beaucoup plus âgé, étaient des preuves pour que je gagne de l’argent par…chantage. En fait, tout marchait bien au début. C’était un très bon marché, ma Michelle était vraiment géniale. Et les clients l’adoraient. Comme moi d’ailleurs, j’avais cette envie de tirer profit…mais de la protéger aussi. Je ne saurai dire ce qui a déraillé, mais un jour, deux clients de Michelle sont venus armés, nous réclamer les cassettes. Oh bien sûr, je ne les avais pas sur moi… Michelle les avait prises avec elle. Je pense qu’elle les a toujours d’ailleurs. Mais en tout cas, maintenant, j’aimerais bien que ces cassettes restent cachées pour toujours. Ma Daphné… Hum, Michelle est tellement belle dessus. Elle a ce côté innocent et vulnérable. Mais ce n’est qu’un leurre. Elle n’est ou plutôt, n’était pas comme ça. À vrai dire, je ne sais pas vraiment ce qu’il s’était passé ce jour-là, mais je crois bien que c’était la fin. Quelques bribes de souvenirs me sont encore restés.
    La fin de Shane. Honnêtement, j’avais été reconnaissant à ces hommes de me tirer dessus. J’ai une image en tête, d’un homme assis derrière sa chaise de bureau, recouvert de sang. Plusieurs balles dans la poitrine mais la dernière balle a traversé le crâne de cet homme de vingt-six ans. L’image d’un flingue coincé dans la bouche de cet homme est aussi présente dans mon esprit. Finalement, cet homme n’est autre que moi. Mais je n’aurai jamais pu être spectateur de ma propre mort si je n’avais pas été dans l’ombre loin de ce faux Cailean. Lui, il est bel et bien mort. Le vrai, est toujours en vie. Mais personne ne le sait.
    Finalement, l’histoire a pris fin de la même façon qu’elle avait commencé.


NB : Ah ouais, je pense que ça ne vous choquera pas d'apprendre cette nouvelle si extraordinaire : j'ai une nouvelle fois pris la fuite. Pas étonnant, n'est-ce pas ? Mais j'ai tout de même gardé ma fausse identité, de toutes façons, je ne pense pas que quelqu'un ait fait une enquête sur moi au Pays-bas, vu que le bar que je gérais était énormément endetté. Par contre, je m'appelle peut-être Cailean Hindley, mais étant revenu aux Etats-Unis....et si on me reconnaissait sous le nom Shane Van Haren ?

Connaissez vous déjà quelqu'un ici ? Yeah, un admin : Isao Cool

Personnalité de l'avatar : Jared Leto.

Comment êtes vous venus jusqu'à nous ? Par l'admin en question Cool

Mots de passe envoyés ? Yep yep, c’est fait =D
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Messages : 95
Date d'inscription : 26/03/2010

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•• Cailean ▬ Enemy of mine, I'm just a stranger in a strange land. Empty
MessageSujet: Re: •• Cailean ▬ Enemy of mine, I'm just a stranger in a strange land.   •• Cailean ▬ Enemy of mine, I'm just a stranger in a strange land. I_icon_minitimeJeu 22 Avr - 20:44

Bienvenue jeune homme...
Nous sommes comment dire... "ravis" de te compter parmi nos habitants...
Les portes s'ouvrent donc à toi

*Superbe fiche au passage, un régal à lire... Un personnage que j'ai adoré détesté Smile*
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•• Cailean ▬ Enemy of mine, I'm just a stranger in a strange land.
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