¤~ Scary, scary doll ~¤

Nom : Kuro (黒)

Prénom : Isao (勲)

Age : 19 ans, bien tassés

Présentation Physique :

Petite, de par mon origine asiatique, je compense avec une sacré masse de choses et d'artifices en tous genres. Lentilles blanches, parfois recouvrant la totalité de mon œil, ne laissant apparaître qu'un globe blanc au milieu de mon maquillage épais et noir. La peau de mon visage est blanche à cause là encore d'une épaisse couche de maquillage, et de mon manque d'exposition au soleil. Peut être qu'on me confondrait avec un vampire dans la rue, aucune idée, enfin si, on me confond. Mes cheveux sont coiffés en atébas la plupart du temps, et j'en rajoute souvent de différentes couleurs, selon mes tenues qui sont toujours assez trash... Vu ce qu'en pensent les autres.
Moi je me qualifierai plutôt de gothic doll, au déplaisir des autres, une fois encore. Ah, j'oubliais, mes lèvres arborent sept piercings, dont cinq se trouvant sur ma lèvre inférieure. Scary ? C'est ce qu'on semble penser de moi...

Caractère :

Mon caractère... Voyons, j'aime quand on s'éloigne de moi, pas parce que ça m'amuse, mais ça soulage le flot de pensées que je capte. Malgré tout, j'aime la foule, mais je n'aime pas qu'on m'approche car mon don est un sacré handicap, voyez vous. J'apparais très souvent calme aux yeux des autres, et il est vrai que je ne suis pas d'une nervosité extrême, mais il m'arrive de ne pas apprécier certaines choses et d'utiliser mon don à mauvais escient, car malgré tout, je suis capable de le maitriser lorsque je me concentre. Je n'aime pas entendre les pensées des autres, j'aurais préféré être comme les autres et avoir un esprit normal, mais c'est ainsi, après tout.

Histoire :

Voyons, par où pourrais-je commencer ? Je suis née non loin de Tokyo, sur l'île d'Honshu, du haut de l'appartement minuscule de mes parents on pouvait apercevoir le mont Fuji, lorsque le temps s'y prêtait. Vous allez me demander ce que je fous en Amérique alors que je suis japonaise, n'est ce pas ? Chaque chose en son temps, j'en parlerai en temps voulu. En fait, mes parents étaient très jeunes lorsqu'ils m'ont eue, ils se sont mariés à leur majorité, comme beaucoup de Japonais d'ailleurs, et ont fait un enfant dans la foulée.
Ne croyez pas que je n'aime pas la culture de mon pays, mais je n'appréciais surtout pas l'hypocrisie caractérisant certaines de leurs habitudes. A trente ans, là bas, une femme est considérée souvent comme pourrie, bonne à jeter, tout comme un homme d'ailleurs. C'est pour ça qu'en général ils se marient très vite, voyez vous, pour ne pas être considérés comme des parias.

Enfin bref, mon enfance donc... Elle s'est passée comme toute enfance d'une jeune japonaise qui avait des migraines régulières sans raison. Mes parents voulaient que leur fille soie parfaite, comme tous les parents, sauf que mes migraines régulières me faisaient immanquablement rater des heures de cours, et même à la maternelle, là bas, c'est grave. Dès l'enfance, si tu est hors de toute norme, tu te retrouve seul. Mais quelque part, la solitude m'arrangeait, étant donné que mes migraines diminuaient, à l'époque je ne savais pas à quoi c'était dû, après tout, je n'avais que 5 ans. Oui, enfance banale pour une japonaise, loin de vos stéréotypes occidentaux. Moi, j'étais l'exception et bien sûr on ne savait pas ce que j'avais, loin d'imaginer que mes migraines venaient d'un don très particulier.

Blasée du Japon ? Carrément, mes parents n'étaient pas heureux, je m'en suis rendue compte plus tard, une fois que j'avais commencé à tenter de réduire mes migraines. Tout ce brouhaha dans ma tête était assez peu confortable, même si à l'enfance il était certainement moins fort que maintenant. La clameur ne s'est jamais tue, malgré mes efforts, je n'ai jamais vraiment su comment maitriser ce pouvoir, par manque d'aide. Pensez vous, c'était une honte d'avoir une quelconque différence, généralement « on » ne la cultivait pas, mais je vous rappelle que j'étais l'exception, ou peut être pas. J'ai grandi, je compris aussi ce qu'étaient les soap lands*, où le patron de mon père l'emmenait régulièrement sans qu'il en ai forcément envie, mais c'est ainsi au Japon. Il commande, tu dois obéir, il n'y a pas d'autre choix, d'ailleurs, en existe-t-il un ?
Plus je grandissais, plus je m'éloignais du monde, je séchais assez souvent les cours d'ailleurs et je trainais avec des jeunes plus âgés que moi, ceux qui sont encore dans leur mode rebelle, dans leur période de transition entre l'école et le travail qui sera évidemment avilissant, et avec eux je commence à réellement me différencier, fini les couettes et le cartable Hello Kitty plus tôt que prévu, au grand dam de mes parents qui étaient évidemment très tristes que je ne soie pas pareille aux autres. J'en venais même à douter qu'ils m'aiment, parfois.

En fait, la seule matière à laquelle j'ai trouvé un intérêt, c'est l'anglais, bien que j'ai un accent à couper au couteau, je me débrouille bien, c'était le seul cours que je ne séchais pas, en fait. On arrive vers mes quatorze ans, là où mes parents m'ont proposée de me payer un aller simple chez les « gaijins » comme on les appelle. Ils avaient contacté un Américain par je-ne-sais quel moyen et avaient décidé de m'envoyer chez lui afin que je redevienne normale, et éventuellement prête à me marier au pays, car ça non plus ce n'était pas normal, je ne rêvais pas de me marier comme toutes les gamines de mon âge. Mon premier voyage en avion se fait donc seule, et vers une destination encore totalement inconnue pour moi, la Louisiane.

A l'arrivée, un homme qui devait avoir une quarantaines d'années et de centimètres de plus que moi me souhaita la bienvenue. Je ne lui répondis pas, trainant mes valises derrière moi avec une petite moue, tentant de m'éclairer sur ses intentions en introduisant ses pensées. Je n'ai capté que trois mots : « petite pute » et « salope ». Bizarrement, je pressentais que ça n'allait pas être une partie de rigolade ici, déjà que j'étais complètement perdue à cause des inscriptions sur les panneaux que je n'avais pas encore appris à lire. Leur alphabet était tellement étrange, si peu complexe, que je mis là aussi un certain temps à être capable de le comprendre, malgré que j'écrivais toujours dans ma langue maternelle, ce qui énervait cet homme bien plus grand que moi.

En fait, je n'étais pas malheureuse, mais je n'étais pas heureuse non plus, on ne s'éloignait plus de moi par simple réflexe, je devais faire peur aux gens pour que ce brouhaha cesse enfin, ou diminue. L'année de mon arrivée, j'ai fait mes deux premiers piercings de chaque côté de ma lèvre inférieure, puis un par année passée ici. J'avais un accès à l'ordinateur familial, et donc au net où je commandais tous mes habits en import, aux frais de la princesse, car lorsque j'habitais chez mes parents, j'avais crédit illimité pour les fringues... Normal, ils gagnaient bien leur vie mais n'avaient pas le temps de dépenser leur argent, alors je le dépensais pour eux, et je continue. Et puis un soir, alors que je dormais, on vint dans ma chambre, les pensées lubriques me réveillèrent, mais je restais immobile, et lorsqu'une main se plaça sur ma poitrine à peine formée, je me mis à hurler de toutes mes forces, c'était la première fois que des pensées me faisaient mal, plus que ce début d'acte refroidi, ma tête me faisait affreusement mal, la violence de ses envies me faisaient pleurer.
Je crois que jamais je n'ai pleuré avant.

Il n'a plus jamais retenté quoi que ce soit, et c'est tant mieux, je n'aurai pas voulu que l'on m'arrache ainsi ma virginité. Mais depuis ce soir là, j'ai l'impression que ce brouhaha permanent s'intensifie encore plus, comme si mon pouvoir évoluait encore, grandissait régulièrement, et que ce brouhaha devienne un jour plus clair, plus précis, comme s'il m'avait fallu une telle violence de pensées pour que mon don se réveille, comme s'il était brimé par l'éducation que m'ont donné mes parents...

Aujourd'hui je vis seule, j'ai quitté l'endroit à mes dix-huit ans, après avoir passé mon permis, j'ai un boulot dans une boutique de fringues gothiques et un petit appart' dont je paye le loyer. Mon don me dérange toujours, mais je tente de le maitriser comme je peux, je suis toujours très solitaire car de toute manière je ne laisse personne s'approcher de moi, ou réussir à me connaître. C'est ainsi, c'est ma vie, mes parents restés là bas ne me manquent pas, le Japon ne me manque pas non plus, et surtout pas le baka gaijin qui a tenté de me violer. Je suis seule, et ça me convient, même si j'aimerai parfois trouver quelqu'un dont je ne suis pas capable d'entendre les pensées, ça me soulagerait.

* Soap lands : Sortes de maisons closes japonaises déguisées en maisons de bains, d'où le nom.

Pouvoir : Télépathe Récepteur

Connaissez vous déjà quelqu'un ici ? Non

Personnalité de l'avatar : Naoto [exist†trace ]

Comment êtes vous venus jusqu'à nous ? *rigole doucement*

Mots de passe envoyés ? Évidemment... Je ne suis pas du genre à tricher.

Bienvenue jeune fille.
Espérons que de cotoyer des êtres spéciaux apaisera votre esprit